Leçon 5: Se tourner vers Dieu
Changer la direction de notre vie : Comment ? Pour aller vers quoi ?
Le gouffre qui nous sépare de Dieu ne vient pas de lui
Dieu a créé les hommes par amour (Psaume 136.5-9). Il n'a créé aucun homme, aucune femme, dans le but de les torturer ni dans ce monde ni dans l'autre. L'état lamentable dans lequel se trouve le monde est l'oeuvre des hommes, et non celle de Dieu !
Nous avons voulu nous soustraire à la volonté de Dieu, nous avons trahi sa confiance, mais lui n'a pas renoncé à nous aider. A travers les siècles, il nous a poursuivis de son amour, nous a enseignés, suppliés, cherchés, à travers des gens tels que Noé, Abraham et l'ancienne nation d'lsraël. Finalement, Dieu est venu sur la planète Terre et s'est fait connaître dans la personne de Jésus de Nazareth. La vie qu'il a vécue, la mort qu'il a soufferte pour nous tous, parlent des sentiments de Dieu à notre égard.
En nous tournant vers Dieu, vers quoi nous tournons-nous ?
Nous nous tournons, avant tout, vers une personne. Dieu n'est pas une force, une puissance impersonnelle. Il est une personne. Quelqu'un qui peut combler notre besoin d'affection et d'amitié. La « Nature » est incapable de remplir le vide de notre coeur. Une « Force » ne peut nous tirer de la solitude, ne peut satisfaire nos aspirations. Il vient un moment dans notre vie où nous aspirons à autre chose qu'au confort ou à la réussite, où nous cherchons un Ami en qui nous pouvons nous confier. Cet Ami que nous cherchons est Dieu, le Père de Jésus Christ (voir Jean 17.3 et Genèse 2.18).
Nous nous tournons vers le pardon. Le pardon est un don, un cadeau fait à une autre personne. Dieu offre le cadeau du pardon aux pécheurs que nous sommes. Il offre ce cadeau en permanence (1 Jean 1.9). Il offre le pardon à travers le Christ, lorsque nous nous unissons au Fils en qui seul se trouve le pardon (Ephésiens 1.7).
Nous nous tournons vers la vie. Jésus est venu pour nous convaincre non seulement de nos péchés, mais aussi de nos possibilités. Il désire nous montrer un but à atteindre. Jésus met l'accent non pas sur ce que nous avons été ou ce que nous sommes, mais sur ce que nous pouvons devenir avec son aide. Le Christ n'insiste pas autant sur les renoncements à consentir que sur les bienfaits que nous recevrons. Abraham quitta ses proches pour devenir le père de millions d'hommes et de femmes (Genèse 12.1). Moïse renonça aux richesses de l'Egypte et devint un grand libérateur (Hébreux il .26). Saul de Tarse renonça aux traditions qu'il vénérait et devint l'ambassadeur du Christ (Philippiens 3.4-7).
Dieu n'a pas l'intention de nous léser ; il veut, au contraire, nous donner la vie dans sa plénitude (Jean 10.10). Tous les événements de la vie, même les souffrances et les échecs, prennent un sens et sont pétris de la gloire de Dieu, car il a lui-même vécu les mêmes choses (Esaïe 43.1-3 ; Matthieu 1.23). Lorsqu'un homme se tourne vers Dieu, il se tourne vers l'espoir au milieu de l'adversité ; vers la paix au milieu du tumulte ; vers la joie au milieu de la peine ; vers un sentiment profond de vocation au milieu d'un monde sinistre rempli d'êtres qui gaspillent leur précieuse existence en frivolités.
Comment les hommes et les femmes du Nouveau Testament se tournaient-ils vers Dieu ?
- Ils se tournaient vers Dieu en reconnaissant qu'ils étaient des pécheurs.
- Ils se tournaient vers Dieu en reconnaissant qu'ils ne pouvaient se sauver eux-mêmes.
- Ils se tournaient vers Dieu en se repentant et en étant baptisés dans le Christ.
Tout cela ressort clairement des textes bibliques :
D'entendre cela, ils eurent le coeur transpercé et ils dirent à Pierre et aux apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » [...] Eux donc, accueillant sa parole, se firent baptiser. Il s'adjoignit ce jour-là environ trois mille âmes (Actes 2.37-38,41).
Alors le gardien demanda de la lumière, se précipita dans la cellule et, tout tremblant de peur, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis, il les fit sortir et leur demanda :
« Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé ? » Ils répondirent : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille. » Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, à lui et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Le gardien les prit avec lui à cette même heure de la nuit et lava leurs blessures. Il fut aussitôt baptisé, ainsi que tous les siens. (Actes 16.29-33).
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »Je demandai : « Qui es-tu Seigneur ? » La voix me répondit : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes. » [...] Je demandai alors : « Que dois-je faire Seigneur ? » [...] « Et maintenant, pourquoi attendre encore ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés en faisant appel à son nom » (Actes 22.7,8,10, 16).
Voir aussi les textes bibliques suivants Jean 3.16; Galates 3.26,27 ; Actes 10.43 ; Matthieu 28.19 ; Actes 17.30-31 ; Romains 6.3-7 ; Romains 10.9-10 ; Tite 3.5 et Ephésiens 2.8-9.
Pourquoi, dans le Nouveau Testament, Dieu établit-il un rapport entre le baptême et le pardon ?
C'est parce que le baptême est l'acte par lequel le pécheur confesse sa foi en Jésus Christ. Le message transmis par l'apôtre Paul concernait « tout d'abord l'oeuvre du salut accomplie par le Christ sa mort, sa résurrection et son ascension » (1 Corinthiens 15.3). Ceux qui se savaient condamnés par leur péché se tournaient vers Dieu en faisant appel à la croix de Jésus Christ et à sa résurrection d'entre les morts. Cet appel au Christ crucifié et ressuscité se faisait par un ensevelissement et une résurrection avec le Christ (Romains 6.3-4 et Colossiens 2.12 ; Romains 10.9-10). Voilà de quelle façon, dans le Nouveau Testament, hommes et femmes se tournaient vers Dieu. Et nous, aujourd'hui, qu'allons-nous faire pour nous tourner vers Dieu ?
C'est au moment de leur baptême que ces hommes et ces femmes faisaient appel au nom de Jésus Christ, comme l'attestent Actes 2.38 ; 19.5 ; 22.16 et Matthieu 28.19. Il n'y a sous le ciel qu'un seul nom qui puisse sauver (Actes 4.12) ; par la foi, hommes et femmes embrassaient ce nom (c'est-à-dire la personne de Jésus) lorsqu'ils étaient baptisés en son nom.
A notre époque, on pourrait être tenté de minimiser cette place du baptême, ou de considérer le baptême comme quelque chose de « bien » mais qu'on peut omettre aisément. Quoi qu'il en soit, il faut reconnaître que ce n'est pas ainsi que le Nouveau Testament parle du baptême. Nous devons donc nous poser la question suivante : quand le Nouveau Testament parle du baptême, qu'en dit-il ? Est-ce qu'il montre un lien entre le baptême et la purification des péchés ? Est-ce qu'il l'associe au pardon des péchés ? Est-ce que le Nouveau Testament dit que nous sommes baptisés « dans le Christ », que dans le baptême nous le « revêtons » ?
D'après le Nouveau Testament, c'est par le baptême que le pécheur qui croit au Christ crucifié et revenu à la vie, reçoit gratuitement la plénitude du pardon de Dieu.
Et nous, qu'allons-nous faire ?
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