Leçon 4: Jésus Christ

Pourquoi Jésus Christ est-il venu sur la terre ?

« Il vient »

Un auteur a résumé le message de l'Ancien Testament par ces mots : « Quelqu'un vient ! » Cela peut paraître trop simple, et pourtant le fil conducteur qui traverse l'ensemble des écrits de l'Ancien Testament, c'est l'attente de « celui qui vient ». Dans les Ecritures juives de l'Ancien Testament, il existe plus de quatre cents textes qui annoncent ce que sera et ce que fera le Messie.

Qui donc devait venir ?

L'Ancien Testament présente celui qui doit venir à la fois comme Dieu et Homme. Genèse 3.15 l'appelle «la descendance de la femme » et le décrit donc comme un être humain. Esaïe 7.14 annonce qu'il doit naître d'une vierge et qu'il doit s'appeler « Emmanuel » (Dieu avec nous). Esaïe 9.5-6 prédit qu'il descendra du roi David, mais aussi qu'on l'appellera « Dieu fort ». Michée 5.1 nous annonce qu'il sortira de la terre de Judée, mais que ses origines remontent à l'éternité.

Dans l'histoire du monde, un seul homme s'est sérieusement déclaré à la fois humain et divin : Jésus Christ, fils de David et Fils de Dieu. Dieu était « en lui pour réconcilier le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5.19).

Pourquoi est-il venu ?

Jésus Christ est venu pour nous rappeler que Dieu est « avec » nous. Le prophète Esaïe avait annoncé que l'enfant promis serait « Emmanuel » (voir Matthieu 1.23), ce qui signifie en hébreu « Dieu avec nous ». Dieu a accepté de partager nos peines et nos luttes. Dieu ne reste pas « là-haut » à donner des ordres. Son amour pour nous l'amène à être solidaire de notre détresse. Lorsque Jésus se laisse brutaliser, insulter et maltraiter, c'est Dieu qui s'expose aux coups pour nous. Voilà à quel point Dieu veut vivre avec nous (voir Jean 1.1-14 ; Colossiens 2.9) !

Jésus Christ est venu pour mettre en évidence l'amour de Dieu dans toute sa splendeur. Dieu n'a pas attendu la venue du Christ pour nous aimer. Mais en Jésus, Dieu nous offre la plus belle expression de son amour (1 Jean 4.9).

Jésus Christ est venu pour mettre en évidence la laideur de notre péché. Jésus a fait cela de deux façons : d'abord il a vécu avec tant de courage et de désintéressement que sa propre vie en rayonnait. Comparée à la sienne, notre vie paraît dépourvue d'amour et de noblesse. Et le Christ nous affirme que c'est le péché qui fait cela. En second lieu, Jésus a mis en évidence la gravité du péché en se laissant crucifier. Sur la croix, le péché s'attaquait à Dieu lui-même ! Sur la croix, le péché s acharnait aussi sur l'Homme ! Par cela, le Christ veut nous faire comprendre que le péché est mauvais au-delà de tout ce qu'on peut imaginer et qu'il faut le détruire pour que l'homme et Dieu puissent se retrouver.

Jésus Christ est venu pour être le Représentant de l'humanité. Jésus ne représente pas seulement un petit groupe d'élus. Il est venu au nom de tous les hommes. Il est devenu homme afin de pouvoir confesser le péché de l'humanité tout entière. En lui les hommes trouvent un Homme qui peut vraiment comprendre comment Dieu voit le péché. En lui les hommes trouvent un Homme qui peut leur servir d'intermédiaire, un Homme qui peut s'approcher de Dieu en leur faveur (1 Timothée 2.4-5).

Jésus Christ est venu pour mourir et porter les pêchés des hommes. Dans la société des hommes, la justice est assurée par des lois ; mais on méprise la loi et on la rend inutile quand on laisse le crime impuni. Comment Dieu arrive-t-il donc à acquitter les pécheurs sans pour autant mépriser sa sainte loi ? Comment Dieu peut-il exiger que nous respections sa loi si lui-même ne la respecte pas en amnistiant simplement les coupables ? C'est à cause de ce dilemme que le Christ est venu (Romains 3.24-26).

A la vue de la croix, comment peut-on s'imaginer que Dieu prend le péché à la légère ? La mort du Christ démontre que le pardon des pécheurs n'est pas chose facile, même pour Dieu ! En effet, Dieu a tant de respect pour sa loi qu'il refuse d'accorder un pardon facile ou « à bon marché ». En même temps, Dieu aime les pécheurs et accepte de payer le prix nécessaire pour satisfaire sa loi et offrir un pardon juste à tous les hommes (1 Jean 1.9 et 1 Pierre 2.24).

Jésus Christ est venu pour nous appeler à une vie de confiance et de sainteté. Le seul homme qui voit le péché dans toute son horreur est Jésus. Or, celui qui s'attache au Christ crucifié voit progressivement le péché de la même façon ; cela fait partie de ce que l'Ecriture appelle « la repentance ». Voilà pourquoi un disciple de Jésus ne peut pas se complaire dans un comportement de pécheur, ni prendre le péché à la légère.

Certains se font une conception curieuse de la mort du Christ. Ils s'imaginent que Dieu a enfreint sa loi morale qui nous condamnait à juste titre ; ou ils pensent que Dieu a contourné sa loi afin de pouvoir nous pardonner. Or, c'est tout le contraire qui est vrai. C'est parce que Dieu refusait d'annuler ou d'affaiblir les exigences de sa sainte loi que le Christ devait mourir. Sa crucifixion ne signifie donc pas que Dieu a méprisé sa loi, mais nous rappelle que Dieu respecte et défend la dignité de sa loi.

Jésus Christ est venu nous apporter l'espérance. Si nous fondons notre espérance sur notre état de santé, que ferons-nous quand nous tomberons gravement malades ? Si notre espoir repose sur nos facultés intellectuelles, que deviendrons-nous quand la vieillesse viendra diminuer ces facultés ? Si nous comptons sur la réussite financière, que deviendrons-nous face à la faillite ? Si notre espérance dépend de nos enfants, vers qui nous tournerons-nous si nos enfants se détournent de nous ? Si nous mettons notre espoir dans les progrès de la société, que ressentirons-nous face à une oppression ou une criminalité qui empirent?

Mais il y a une bonne nouvelle : le Christ a affronté et vaincu tout ce que l'homme redoute. Il a affronté le péché et en a triomphé. Il a affronté la souffrance et l'a soumise au dessein de Dieu. Il a affronté la mort et l'a détruite. Quelque part en Angleterre, une pierre tombale porte l'inscription suivante : « parti avec un Ami ! ». L'espérance du chrétien repose solidement sur le Dieu qui ne ment pas (Tite 1.1-3) et sur son Fils. Ni le changement, ni la détérioration, ni les menaces, ni les craintes n'ont d'emprise sur cette espérance (voir 1 Timothée 1.1 et 4.10).

Pour beaucoup, l'espérance est surtout minée par la présence si flagrante du péché dans leur vie. Ils ont tout fait pour lutter contre le péché, mais ont perdu tout espoir de le vaincre. Le Christ vient et nous promet que si nous nous remettons entre ses mains, il nous donnera la victoire non seulement sur la sentence de condamnation que mérite notre péché, mais en outre sur le pouvoir du péché dans notre vie.

Lisez les mots qui suivent et laissez-les allumer un espoir en vous : Que le Dieu qui donne la paix fasse que vous soyez complètement à lui ; qu'il garde votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, sans tache pour le jour où viendra notre Sauveur Jésus Christ. Celui qui vous appelle accomplira cela, car il est fidèle (1 Thessaloniciens 5.23-24). Nous soulignons la dernière phrase parce que la fidélité de Dieu est le fondement de l'espérance du chrétien. Puisque son Dieu est fidèle, le croyant est confiant de la victoire sur le péché ! Rappelons-nous que cette victoire est remportée non seulement sur le châtiment auquel nous condamne le péché, mais aussi sur son pouvoir dans notre vie.

Quelle joie de savoir que Jésus est venu !

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